Chapitre 5

Clara,

On arrive chez Léa cinq minutes après avoir quitté tous les autres.

Léa - Je récupère les boissons, c'est moi qui doit les apporter et après je me change.

Clara - OK, pas de soucis ! Je peux commencer à me changer ?

Léa - Va y, t'a qu'à aller dans ma chambre !

Clara - Merci

Je file dans sa chambre et sors mes affaires de mon sac. J'ai la chance d'avoir des amis en or, à mon anniversaire ils m'ont offerts des chèques cadeaux et j'ai pût m'acheter pleins de vêtements. Au moins de l’extérieur je fais pas trop peine à voir. J'enfile mon pull Molly Bracken, mon préféré. Il est bordeaux et long, il me descend juste au dessus des genoux mais c'est sa forme. J'enfile un leggings et entreprend de me coiffer. Léa rentre dans sa chambre à se moment là.

Clara - Je sais pas quoi faire de mes cheveux !

Léa - T'inquiète pas, je m'habille et je te fait une tresse. A ton avis, je me met en robe ou en jean ?

Clara - Ça dépend, tu veux mettre quoi comme haut avec ton jean ?

Léa - Mon pull marron, tiens ! Lui !

Clara - Il est parfait ! Il te vas super bien.

Elle enfile son pull et son slim préféré puis elle s'attache les cheveux en queue de cheval.

Léa - Viens pas là que je te coiffe.

On s'installe devant le miroir, assises sur la parquet.

Léa - Voilà, Clara ! T'es pas mignonne ??

Clara -  Eu, non pas vraiment !

Elle soupire, et met son manteau. Je met mon bonnet, mon blouson, mes gants et mes bottines noires. On sort de la maison.

Clara - Regarde, il neige !

Léa - Oh ! C'est trop beau !

Clara - Viens, c'est par là !

On arrive dix minutes plus tard devant la maison de Thibault. J'en reste bouche bée, un grand portail desservant une grande allée qui mène à la maison ainsi qu'au garage s'étalait devant nous. On avance vers la maison quand soudain Léa pousse un cri et part en courant. Je me retourne et la vois courir après Lucas, couverte de neige en riant aux éclats. Je ne peut m’empêcher de sourire. Je me dirige moi aussi vers l'arrière de la maison. Je découvre les autres en pleine bataille de boules de neige,  je longe le mur et avance timidement. Une main se pose sur mon épaule, je hurle. Thibault s'écroule dans la neige, mort de rire. Me voilà dans la bataille, on lance, on rigole, on se cache, on court … Une demi-heure plus tard tout le monde rentre, épuisé et frigorifié. Je grelotte et m'assois au pied de la cheminée. On part manger puis chacun s'occupe avec des activités différentes.

Je monte à l'étage, décidée à visiter un peu cette maison majestueuse. J'ouvre une porte et tombe sur le bureau. J'entre et regarde, une montre est posée sur une étagère. Je l'attrape et la regarde, mon père avait la même, je m'en souvient encore, il l'adorait. Une larme vient rouler sur ma joue, puis une autre et bientôt je ne peut plus m’arrêter. Une main se pose encore une fois sur mon épaule, je me retourne, le visage baigné de larmes. Cette fois encore, c'est Thibault, sans un mot il me prend dans ses bras et je continue à pleurer, comme une enfant.