Chapitre 24

Thibault,

J'ouvre la porte et tombe nez à nez avec une vieille dame.

La vieille dame – Bonsoir, je viens vous apporter le repas ainsi que quelques affaires qui vous ont étés apporter par une certaine Christine. Voilà, bon appétit !

Thibault – Merci beaucoup !

Je la laisse installer les plateaux repas et je récupère les deux sacs. J'ouvre celui avec mon prénom, à l'intérieur quelques vêtements, un rubik's cube, du papier, des enveloppes et des timbres. Avec une enveloppe déjà fermée avec mon prénom dessus.

Thibault – Christine, c'est qui déjà ?

Clara – C'est la dame qui … Ah oui c'est vrai je t'ai pas raconté. Bon je vais te raconter en mangeant sinon ça va être froid.

Une fois installés, Clara reprend ses explications :

Clara – Quand on s'est retrouvés dans la cave, je ne sais pas si tu as remarqué mais il y avait une ouverture longue mais pas très large.

Thibault – Oui je crois voir de quoi tu veux parler.

Clara – Après plusieurs essais j'ai réussis à passer dans l'ouverture, je pensais être dans une sorte de bâtiment désaffecté et j'avais peur qu'on soit à un étage et de tomber mais je me suis retrouvée sur la pelouse. Il y avait des gens installé à un petit salon de jardin près d'où j'étais alors je me suis caché derrière un buisson pour pouvoir écouter ce qu'ils disaient sans être vus. C'était mes « beaux-parents » si on veux qui discutaient avec un autre couple. Ils leur racontaient qu'ils voulaient passer en Suisse, je ne sais pas pourquoi. Le couple à demander pourquoi ils nous faisait ça en quelque sorte et ils ont répondus que tu étais arrivé au moment où ils ont voulu me régler mon compte et qu'ils ont dû nous récupérer tous les deux. A ce moment là il y a quelqu’un qui m'a serré la bouche et les bras pour que je ne m'enfuie pas. C'était en fait Didier le mari de Christine. Didier est jardinier pour le couple et Christine femme de ménage. Elle m'a donné son talkie-walkie pour me prévenir quand le calvaire sera terminé et elle m'a emmené dans la même pièce que toi en attendant que le couple qui est en fait le propriétaire de la maison parte en vacances. Si Didier et Christine n'auraient pas étés là on serais en train d'agoniser dans la cave des De La Cour, le couple.

Thibault – Et si t'aurait pas été là aussi, je me sens nul, je suis resté là à attendre et à dormir alors que toi tu risquais ta vie pour nous sortir de là !

Clara – Et toi si t'aurais pas été là ils m'auraient régler mon compte depuis longtemps !

Thibault – Alors on est quittes !

Clara – Voilà ! C'est quoi les sacs sur le lit ?

Thibault – Justement c'est Christine qui nous les as fait apporter, j'ai ouvert le mien mais je ne sais pas ce qu'il y a à l'intérieur.

Clara – Bon et bien je vais regarder ça après. Je vais dans ma chambre prendre une douche, je reviens après, tu me rejoint ?

Thibault – OK !

Une fois Clara partie, j'ouvre à nouveau le sac et prend l'enveloppe. L'angoisse me forme une boule dans la gorge. Peut-être que ce sera une lettre des mes parents, ou même de ma petite sœur. Dire qu'il y a 4 jours on mangeait nos céréales à la maison. Il faut pas que je craque, j'ai dis qu'il fallait que je sois fort. Il faut qu'ils soient fiers de moi, Clara, elle, n'aura pas de lettre. Elle est seule, elle n'a que moi sur qui elle peut compter. Je repose la lettre, je tremble. Je suis pas prêt, je préfère attendre encore un peu.