Chapitre 23

Clara,

Thibault me regarde avec un sourire jusqu'au oreilles, je me mord la lèvre pour ne pas rire. Je ne sais pas si c'est nerveux ou pas mais je n'ai pas le temps de réfléchir à la question car le policier nous demande de sortir de la voiture. On ne se fait pas prier, on sort de la voiture et on rentre rapidement dans le hall de l'hôtel. Un hôtel classique, tout ce qu'il y a de plus banal. Les deux policiers monte prennent les escaliers, on les suis une nouvelle fois. Je donne un coup de coude à Thibault et lui montre le pantalon du policier qui était venu me chercher dans la chambre. Il a un énorme trou en dessous de sa poche qui laisse apparaître son caleçon … Rose avec des cœurs rouges et des petits nounours. On se regarde et on se met à rire en silence, on évite de se regarder pour que ce ne sois pas pire. L'autre policier nous donne une clé chacun, nos chambre sont côtes à côte. Quand Thibault entre dans sa chambre il me fait signe d'entrer. Une fois à l'intérieur, on explose de rire, impossible de s'arrêter !

Thibault – Non mais franchement j'avais jamais vu ça ! Il est plus crédible là !

Clara – Je serais bien curieuse de voir quel magasin vend se genre de caleçon ! En tout cas si tu peux me promettre quelque chose, c'est bien de ne jamais porter ce genre de choses par pitié !

Thibault – T'inquiète pas pour ça, ça devrait pas être trop dur à respecter comme promesse.

Clara – On est pas sympa quand même il a peut-être ses raisons pour porter ça

Thibault – J'aimerais bien les connaître ses raisons parce que là j'en vois pas !

Clara – Si il revient nous voir, c'est impossible de ne pas rire je te le dis !

Thibault – Tiens je crois qu'il y a quelqu'un qui frappe à la porte

Il se dirige vers la porte et l'ouvre, le policier au caleçon nounours entre. L'envie incontrôlable de rire me reprend, Thibault m'envoie son oreiller en pleine tête. Le policier « caleçon nounours » nous regarde tour à tour.

Le policier « caleçon nounours » - Je venais juste pour vous dire que quelqu'un montera votre repas vers 19h30 directement dans vos chambre. On souhaite limiter vos déplacements et que vous soyez vus par le minimum de personnes pour le moment.

Thibault – D'accord

Clara – Merci !

Il sortit de la pièce et referma la porte derrière lui. Au moment où Thibault tourne la tête vers moi je lui renvoie son oreiller en pleine poitrine.

Thibault – Alors toi … Toi !!

Il attrape l'oreiller que je lui est lancé et se prépare à me viser mais je cours en attraper un autre sur le lit et je m'en sert comme bouclier. On se regarde un long moment et après plusieurs secondes de combats de regards on court tous les deux au même moment vers le lit pour essayer d'attraper le plus de coussins possible. Une fois nos réserves de munitions prêtes j'attaque la première. Thibault se baisse et le coussin finit sa course contre le mur, c'est maintenant à lui de m'attaquer mais au même moment on attaque avec tous les coussins à la fois, et on se retrouve allongés au milieu du lit essoufflés et épuisés à se regarder sans rien dire. On est ensemble, c'est tout ce qui compte et rien d'autre.

Quelqu'un frappe à nouveau à la porte,

Thibault – Ça doit être pour le repas, j'y vais.