Chapitre 17

Clara,

C'est décidé, l'ouverture n'est pas trop haute, je peux arriver à passer à l’intérieur. Il faut juste espérer que je sois au rez de chaussé. Je recule le plus possible et je m'élance vers l'ouverture. Ma main attrape le rebord mais glisse aussitôt, je sais que je ne suis pas bonne du tout en saut en hauteur mais je n'ai pas le choix, je m'élance une nouvelle fois et cette fois-ci ma main attrape le rebord, mon autre main la rejoint. En puisant toutes les forces qu'il me reste, une de mes jambes passe le rebord, je me retrouve donc à plat ventre sur l'ouverture. A ma grande surprise, je me retrouve à 30 centimètres du sol et je passe donc dehors sans encombre.

Je crois que je m'attendait à tout sauf à ça. J'étais dans un jardin bien entretenu avec un potager sans mauvaises herbes. Je crois qu'on ne peut même pas appeler ça un jardin mais plutôt un parc. Je sortais d'une maison immense, une villa plutôt ! Je crois que j'étais dans la cave, il y a 2 autres ouvertures similaires à la mienne mais au moment où je m’apprêtait à regarder dans celle-ci, j’aperçus 4 personnes qui discutaient derrière un buisson. Je décide de m'approcher et de me cacher derrière le buisson pour écouter leur conversation :

• Où avez-vous mis les clés Didier ?

• Comme vous me l'avez demandé, je les ai mis sur la table du salon.

• Très bien, elles resteront là. Ne vous inquiétez pas Catherine, ils ne bougeront pas, nous partons en vacances ce soir et personne n'a accès à la maison.

• Je suis entièrement rassuré, nous allons pouvoir passer en Suisse tranquillement et nous serons débarrassés !

• Puis-je seulement vous posez une question ?

• Bien sûr ! On vous doit bien ça !

• Pourquoi vous débarrasser des gosses ?

• Et bien, la fille il fallait bien qu'on s'en débarrasse si on veux passer en Suisse ! Et puis l'autre il à débarqué quand on allait lui régler son compte alors on a pas eu le choix

• Si vous n'y voyez pas d'objection, il serait préférable que vous partiez dès à présent et nous en profiterions pour finaliser nos bagages.

• Bien évidemment, alors, merci encore et bon voyage !

Je n’eus pas le temps de réfléchir que quelqu'un derrière moi plaqua une main sur ma bouche et m'entraîna en arrière. Je n'arrivais pas à me dégager, une femme arriva, elle s’accroupit à côté de moi et commença à me parler.

La femme – Clara, écoute moi, on ne veux pas te faire de mal. On veux juste t'aider alors Pierre va te lâcher mais ne t’enfuis pas et ne crie pas.

Je fais signe que oui, de toute façon je n'ai pas vraiment le choix. Je sens les mains qui me serrent me lâcher.

Clara – Comment es-ce que vous connaissez mon nom ?

La femme – Déjà je vais juste te dire que je m'appelle Christine et voici Pierre mon mari. On connaît ton nom parce qu'on travaille ici, je suis femme de ménage et Pierre est jardinier. Tu es chez les De la Cour, ils ont acceptés que les Mercier vous enferment dans leur cave pour une grosse somme d'argent et quand ils ont entendus argent ils ont acceptés. Les propriétaires partent en vacances dans deux heures et on va en profiter pour vous sortir de là. Alors tu vas nous suivre, en attendant on va t’emmener dans la cave, dans la pièce où est Thibault, comme ça vous pourrez discuter en attendant qu'ils partent.